Jean-Christophe

Jean-Christophe


1ère partie : 
Jean-Christophe, rêveur idéaliste, naufragé malheureux d’un monde coulé par l’économie. 
Jean-Christophe est un homme seul mais bon, solitaire et docile il a accepté sa prison.
Depuis longtemps déjà, J-C est taciturne, il préfère les romans à la compagnie des Hommes. 
Lorsqu’il tourne les pages, des mondes entiers s’animent, il peut rêver ce qu’il lit, vivre ce qu’il imagine. 
Il admire la chevalerie, sa force et ses principes, le courage, l’abnégation, le goût du risque et la passion. 
Parfois il lève les yeux, passe du texte à la fenêtre, mais rien dans ce qu’il voit ne semble contredire sa peine. 
Tout dehors, n’est que lâcheté, hypocrisie et faux-semblant. 
Un monde de vide et de misère où tout l’monde fait semblant. 
Il referme son roman, il a rendez-vous aux poursuites, lui qui rêvait d’être libre le voilà résigné au pire. 
Il s’élance d’un pas lourd dans l’escalier en pierre, lorsqu’il rate la marche et dévale jusque parterre. 
Il ferme ses paupières, lourdes comme sa tête sur le sol. Et dans le noir il entend une étrange voix qui résonne. 
« Je suis prêt à courir le monde et à kicker des culs ! » dit-elle. « Mourir comme une bête plutôt que vivre comme les vaincus. 
Je veux (x4) Je m’attaquerai aux géants, tant mieux si on m’dit perdu ». 
 

Refrain :
Jean Christophe cesse de rêvasser 
Réveille toi ton monde doit bouger 
Engage toi sans rien regretter 
Le vent souffle laisse le t'entraîner 

Don Quichotte est être esseulé 
Un homme fou bien déterminé 
L'hidalgo courage et fierté 
Un exemple ? À toi de juger. 



2ème partie :
Don Quichotte, rêveur idéaliste, chevalier courageux d’un monde figé dans le pragmatisme. 
Le Chevalier Fou, est un homme bon mais seul, qui seul parmi les hommes cesse d’en partager les codes. 
Il refuse de céder au défaitisme ambiant, il a préféré le pire en combattant.
JC reconnaît alors la silhouette du héros, qui l’observe comme on regarde un nouveau-né dans son berceau. 
Don Quichotte s’adresse à lui en souriant, il se présente « Don Quichotte, pour vous servir, l’Hidalgo de la Manche ». 
Don Quichotte s’exprime encore, cette fois sa voix est profonde, il fixe Jean-Christophe et de son regard il l’inonde. 
« Tu as soif de justice quant autour n’est qu’oppression. Tu as étouffé ta rage dans une morne résolution. 
On t’a qualifié d’utopiste, on a raillé tes ambitions. tu te caches, dissimulé dans la fiction. Tu as peur je l’entends mais qui peux vivre de cette façon ? 
J’en ai combattu des moulins avant de comprendre vraiment 
Que ce n’est parce que nous sommes à genou qu’ils sont grand, relève toi Jean-Christophe et affronte tes démons. » 
Je suis prêt à courir le monde et à kicker des culs ! » Dit-elle. « Mourir comme une bête plutôt que vivre comme les vaincus. 
Je veux (x3) je veux redonner de la force aux opprimés et aux exclus. »

Refrain

3ème partie :
Jean-Christophe se réveille et son regard est plein d’éclat, sa vie n’est plus prison, c’est un brillant palais de glace. 
Il roule sur le dos et reste au sol quelques instant, les paroles de l’homme à barbe comme un murmure dans le vent. 
Avec une énergie nouvelle il se relève comme on tombe. D’une apparence calme c’est un orage en lui qui gronde. 
Une ombre au pied du ring, comme un boxeur qui shadow fight. Il grimpe dans la lumière et c’est la foule qui s’exalte ! 
« Je suis prêt à courir le monde et à kicker des culs ! » dit-il. « Mourir comme une bête plutôt que vivre comme les vaincus ». 
Armé de courage et de bonnes intentions, J.-C. porte les germes de sa propre révolution.
Il le sent, dans le récit de sa vie est arrivé, un événement qui chamboule à jamais sa destinée. 
« Je veux redonner de la force aux oubliés et aux exclus. Je m’attaquerai au géant, et tant mieux si on m’dit perdu ». 
Aujourd’hui encore, J.-C. y pense sans l’expliquer, ce jour où dans un rêve un chevalier lui a parlé. 
Il a quitté sa prison, embrassé son rêve éveillé, au diable la raison, il sera mort ou chevalier. 
« Je suis prêt à courir le monde et à kicker des culs ! » dit-il. « Mourir comme une bête plutôt que vivre comme les vaincus. 
Je veux redonner de la force aux opprimés et aux exclus. Je m’attaquerai aux géants, tant mieux si on m’dit perdu. »
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